Blanche de Peuterey.com

Mettre l’Internet au service des petites structures et de la famille

Merci !

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Je suis venu au web sur le tard, et un peu par hasard. J’ai commencé en l’an 2000 (à 35 ans) à traduire des articles et à les publier sur le site international d’une association. C’est à cette époque que j’ai eu ma première adresse mail.

Assez rapidement, j’ai été confronté au référencement (notre site arrivait au mieux en 5ème ou 6ème position sur les moteurs de recherche de l’époque), et c’est en lisant WebRankinfo ou le livre d’Olivier Andrieux que j’ai commencé à rentrer dans ce monde qui m’était complètement inconnu.

Mes découvertes ont continué grâce à une conférence de Tristan Nitot à l’ESCP, qui m’a ouvert les yeux sur IE6, le web ouvert à tous (et pas seulement prisonnier d’un navigateur ou d’une logique commerciale), et les notions de standard.

De plus en plus intéressé par ces problématiques de création web, j’ai suivi une sympathique formation donnée dans une association de webmasters chrétiens, dans une bonne ambiance, où l’on profitait de l’expérience des uns et des autres, certains professionnels du web qui mettaient leur temps à la disposition des nouveaux.

C’est à ce moment que je me suis passionné de plus en plus pour le HTML et les CSS. Les tutos mis à la disposition de tous par Alsacréations étaient pour moi une mine de connaissance.

Le temps passe, et j’ai commencé une petite activité commerciale, qui m’a permis d’être rémunéré pour des sites web d’amis, de petites structures : écoles, foyers, clubs de jeunes, à travers lesquelles j’ai eu la possibilité de connaître d’autres clients.

Puis je me suis lancé dans l’édition numérique, dans le e-commerce, et là encore, ce fut tout un monde à découvrir, depuis la vente en ligne jusqu’au format epub, en passant par le marketing et la publicité. Comme vous le savez bien, il ne suffit pas de mettre des produits en ligne, encore faut-il que les internautes les trouvent. (et les achètent…). Comment ne pas être reconnaissant envers ceux qui animent le forum Thélia, et qui sans faire le travail à votre place, vous guident et vous orientent ?

J’ai mis du temps à me plonger dans les réseaux sociaux, par réticence, et une fois dedans, ce fut l’explosion exponentielle : j’ai pu suivre des gens qui sont des pros du web, qui partagent leurs connaissances, qui discutent. J’ai découvert les grandes rencontres de formation, et « j’ai pu assister » à la dernière édition de ParisWeb en ligne. Auparavant, une fois installé à Grenoble, j’avais participé à deux rencontres Web In Alps, au cours desquelles j’ai côtoyé des personnes passionnantes, qui ont partagé leurs connaissances en terme de web mobile, qualité web, accessibilité, marketing sur les réseaux sociaux. Un enrichissement fondamental.

Enfin, dernièrement, j’ai commencé l’étude du Best Seller « Qualité Web » d’Opquast (pas toujours léger à transporter). Je n’en fini pas, à coté de cela, d’approfondir et de découvrir de nouvelles notions, que ce soit l’éco-conception de sites web, ou les Progressive Web Apps.

Merci.

C’est le but de cet article : remercier toutes celles et ceux qui partagent leurs connaissances. Que ce soit sur les réseaux, au cours de conférences, par une veille Internet presque quotidienne pour certains. Merci, car c’est grâce à ce travail désintéressé que j’ai pu progresser, et que d’autres très certainement progressent également.

S’agit-il d’un partage purement altruiste ? Certainement non, et cela parait logique. En partageant ses connaissances, on montre également ses compétences, ce qui est un atout professionnel. Donc tout le monde y gagne. Mais vous avez très certainement travaillé comme moi sur des CMS propriétaires, et c’est une toute autre histoire pour obtenir de l’information.

Donc encore merci. Et j’ajouterai : « Continuez… »

À nous de faire de même

C’est, pourrais-je dire, la suite logique : vous avez reçu gratuitement, à votre tour de donner gratuitement. Et là encore, l’intérêt est double : lorsque vous rencontrez une difficulté, que vous la résolvez techniquement, c’est très utile de la mettre par écrit, de la publier, de la partager. Pour vous, elle est figée, et si vous y êtes confrontés une nouvelle fois, vous n’aurez pas à la réinventer ; la partager ensuite avec les autres vous permet de vous améliorer : vous n’allez tout de même pas publier un truc faux ou incompréhensible !

C’est également pour cette raison que j’ai essayé de m’impliquer dans l’organisation de Web In Alps ; ce fut une belle expérience en 2015, et j’espère sincèrement qu’elle se refera en 2017.

Ce partage est pour moi une source de qualité pour le web. Personne ne restera dans sa petite tour d’ivoire, et la mise en commun des connaissances évitera (j’espère) que de grosses entreprises commerciales mettent la main sur une structure qui doit rester ouverte. Et dans ce domaine, « c’est pas gagné ».

N’arrêtez jamais d’apprendre

Peut-être plus connu en anglais, « never stop learning », cette phrase pourrait bien résumer cette ambiance peut-être plus propre au web qu’à d’autres domaines. Car dans le web tout va très vite. Je peux difficilement rester sur mes acquis, je peux difficilement rester seul dans mon coin.

Donc, apprendre (c’est possible)

Puis, partager (c’est mieux)

Avec le web, le monde est petit. Il y a sûrement à l’autre bout de la planète quelqu’un qui peut vous aider, ou qui s’intéresse à ce que vous faites.

Je n’ai pas pu citer toutes les personnes qui m’ont aidé, ou avec qui j’ai pu communiquer et échanger. J’en suis désolé. Il y en a bien d’autres que les quelques-uns que j’ai pu nommer.

Plus, si affinité...

Eric Le Meur, né en 1965. On peut se retrouver à Grenoble, en montagne ou à vélo, sur Twitter essentiellement (@blanchedep)
Je remercie Le Chat d’avoir accepté de participer à cet article, et j’espère que Philippe Geluck ne m’en voudra pas trop de lui avoir emprunté sa créature...

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